- philippe nivelles a écrit:
- Et toi Alain, tu ne nous raconterait pas comment c'était à Courcelles
Voilà M'sieur, bonne lecture..... le CR était sur l'espace privé du club...
Bonjour à tous,
Ci-dessous, le long CR de mes aventures à Courcelles.
Arrivé sur place à 7 h 45, je suis le premier à m’inscrire.
Je reçois un billet de tombola et un ticket « petit-déjeuner » (café, jus d’orange et petit-pain au chocolat).
Collation prise je pars sur le 35 km à 8 h 15.
Je traverse le parc boisé sis au-dessus du terrain de foot de Souvret, longe celui-ci et arrive aux pieds du 1er terril.
Après avoir escaladé et descendu cette montagne du Pays Noir, je suis le sentier et tombe sur une flèche qui m’envoie en sens inverse.
Je fais demi-tour, contourne le terril pour arriver au point de départ de ma 1ère escalade.
Là, je rencontre d’autres vététistes qui sont aussi perdus que moi, qu’ils soient sur le 35 km ou sur le 55 km.
Nous redescendons le Ravel et tombons sur un panneau qui sépare les parcours, mais qui est mal orienté.
Nous descendons une prairie à vive allure, traversons un pont sur la rivière, et voyons des flèches qui indiquent les différents parcours.
Il faut signaler que les flèches sont toutes au sol, à la chaux ou en peinture grenat et souvent sans « pointe directionnelle».
Nous escaladons de nouveau le terril par un autre versant, suivons le sentier et nous retrouvons de nouveau au point de départ.
Enervé, je me décide à suivre le panneau des 15 km et ce sera bon comme cela pour aujourd’hui.
J’emprunte donc le sentier en sens inverse et vois des vététistes qui traversent une prairie.
Arrivé à la hauteur de celle-ci, il y a bien une trace de chaux qui indique la direction à suivre, mais elle est à ¾ effacée par la boue.
Pas possible de traverser la prairie (Je devrais dire le marécage) sur le vélo, mais en le poussant et les pieds dans l’eau.
A la suite de ce bain de pieds forcé, je continue seul sur un Ravel, traverse une cité et arrive sur un passage asphalté obstrué par deux gros blocs de béton.
Je m’adresse un « Cueilleur de fleurs » matinal.
Il me dit avoir vu passer des cyclistes qui remontaient vers le dessus de la cité.
Je les vois et essaie de ne pas les perdre de vue en grimpant un gros raidillon asphalté à vive allure.
A ma grande surprise, je commence à les rattraper et m’aperçois, au sommet de la côte, que ce sont 3 « papys cyclo ».
Demi-tour en râlant.
Je retrouve mon « cueilleur de fleur » qui me signale que des cyclistes étaient entrés dans la prairie jouxtant les blocs de béton.
Il y avait effectivement une trace de chaux au sol, pas très visible, à moitié dans le caniveau et sur la bordure.
Je traverse la prairie et fais un bout de chemin avec 2 autres vététistes.
Nous arrivons sur une voie de chemin de fer désaffectée et puis nous engageons sur un nouveau Ravel qui entre dans le bois de Goutroux.
Je continue à rouler avec un des 2 qui me signale être sur le 55 km.
Arrivé dans le bois, les pneus glissent sur la boue et les feuilles, et je n’arrive pas à suivre le gars.
Je poursuis, seul, le parcours qui devient intéressant.
La signalisation s’améliore et des « rubalises » me guident dans le bois.
Après une descente assez forte et quelques « woops » je retrouve des vététistes en face de moi.
Ils me disent être sur le 35 km.
Je les suis et refais la même boucle.
Revenu à l’endroit de la rencontre, il y a effectivement une flèche sur un arbre, mais hors de vue. (Complètement à l’ouest et à 2,50 m du sol).
Heureusement, la suite du parcours est mieux fléchée et est très amusante : très beaux singles, longue descente suivie d’une côte aussi longue et qui n’a rien à envier à celles du bois de Spy.
Après avoir fait « chauffer les mollets » pendant plusieurs kilomètres dans ce jolis bois, j’arrive enfin au ravito avec près de 25 km au compteur.
Chouette ravito et personnes très sympathiques.
Je me renseigne sur la suite du parcours : 23 km à parcourir sur le 35 et 13 km sur le 25.
Mon choix est vite fait : ce sera le 25 km.
Je repars, mais seul, sur 2 km de halage, traverse le canal et me voilà à Monceau. (Le 25km n’a pas beaucoup de succès)
Une belle côte en asphalte et un sentier boisé me conduisent aux pieds du 2ème terril.
Là, si je veux continuer, il faut monter une trentaine de marche de 30cm de haut avec le vélo en « mode portage ».
L’effort en vaut la peine et un sentier me fait faire le tour du terril avec de superbes points de vue sur les environs.
Une descente abrupte dans les scories
et un peu de route m’emmènent sur un Ravel asphalté qui traverse les bois.
C’est parti pour 2 km de belle descente en lâchant les freins. (Superbe).
Ce Ravel me conduit dans le bois de Monceau.
Après quelques kilomètres de très beaux « single » et de montagnes russes, je me retrouve aux bas de la côte du circuit des 3 h de Monceau.
A l’issue de celle-ci, la route me ramène rapidement sur le Ravel asphalté.
Mais pas pour longtemps, car le parcours emprunte un sentier parallèle qui fait de nouveau la part belle à de chouettes single entre les arbres.
Retour à la civilisation et aux problèmes de fléchage.
Ces derniers m’égareront encore 2 fois, et me retarderont dans la recherche des 2 derniers sentiers.
Me voilà enfin de retour au lieu de départ, à 11 h 45, avec presque 40 km au compteur et un dénivelé bien supérieur à celui annoncé. (380 m annoncés sur le 35 km)
Apparemment, je n’ai pas été la seule victime de ce fléchage désastreux et je suis un des premiers utilisateurs du « bikewash ».
Heureusement, la gentillesse des organisateurs, un bon pain-saucisse et une Chimay Blanche bien fraîche me feront vite oublier les inconvénients de la matinée.
S’ils résolvent le problème de fléchage, cette rando est à conseiller.
En effet, les parcours sont ludiques et très bien équilibrés.
L’accueil est « on ne peut plus sympathique ».
J’espère que vous ne vous êtes pas endormi à la lecture de ce roman.
A bientôt.
Alain